RETRAITE-SPORTIVE-DE-BESANCON-TILLEROYES

Christian - Didier - Nanou - Béatrice - Paul - Michel - Jean-Louis - Georges

Guests Stars : Sylvie et Pierre

Joël - Christian - Marie-Louise - Chantal - Viviane - Véronique - Patrice - Violaine - Christiane - Jean-Marie

MARDI 02 :Nous nous retrouvons à 18 sur le parking du stade nautique de Lons le Saulnier ; il y a de l’ambiance ; chacun s’affaire autour de sa monture ; les consignes de sécurité sont énoncées puis c’est le coup de sifflet annonçant le départ de la petite troupe . Tout d’abord, petite parade dans les rues de Lons, puis on commence à attaquer les routes secondaires .Nous cheminons à travers bois et prairies sous une belle lumière matinale. Chevaux et vaches, à défaut de trains, regardent passer la caravane se demandant, dans leur langage respectif qui peuvent bien être ces gens habillés de couleurs vives et qui se déplacent sur de drôles d’engins à deux roues ? Notre expédition traverse de jolis villages ; parfois des routes sont barrées nous obligeant à changer d’itinéraire, çà monte, çà

descend, les barres témoins des batteries commencent pour certaines à clignoter mais pas de panique ! 11h30, nous faisons notre entrée dans Orgelet et investissons le jardin public entourant l’église qui nous salue en égrenant plus tard les douze coups de midi. Vous l’avez deviné, c’est la pause méridienne. 3/4 h plus tard, nous nous remettons en selle pour la 2° partie du parcours. A noter une chute à l’arrêt sans aucune gravité puis direction les fameux tunnels de Conliège ! Mais lors d’un regroupement des sous groupes, on constate qu’il y a des « trous dans la raquette »; il en manque 3 d’un côté et un de l’autre. Pour ce qui est des 3 pas de soucis ; ils nous ont rejoint très vite mais il manque toujours Jean-Marie !!! On cherche à le joindre par téléphone mais Violaine nous annonce qu’il l’avait laissé dans la voiture … Michel et Chantal partent à sa recherche, quant au reste de l’équipe, elle se dirige vers les tunnels et le parking où nous avions laissé nos véhicules. Tout à coup mon téléphone sonne et c’est Jean-Marie qui m’annonce qu’il était à sa voiture à nous attendre ! Ouf de soulagement que nous transmettons à Chantal et Michel. Ce soir, les discussions vont être animées. Une fois tous regroupés, nous partons pour Moirans et commençons notre installation.

Au moment de descendre les vélos de Michel, Jean-Louis et Christian ; on s’aperçoit que la clef de l’antivol qui maintenait les engins n’était plus sur le trousseau !!! Heureusement, certains se déplacent avec leur boîte à outils et le câble a pu être cisaillé. (c’est assez facile au demeurant !)

Installation, partie de boules, apéro, on évacue l’angoisse de l’après -midi en se charriant les uns les autres et surtout, nous analysons le « défaut de la cuirasse » afin que cela ne se reproduise pas.

MERCREDI 03 : Le petit déjeuner avalé, nous chargeons les vélos sur les voitures et ô surprise, enfer et damnation ! La roue arrière du vélo de Viviane est à plat !!! Opération délicate et épique que de changer une roue arrière d’un VAE, surtout quand le pneu reste collé à la jante . Bref comme aurait dit un certain Pépin nous sommes partis avec une heure de retard sur le programme prévu initialement. Nous allons déposer les voitures à Charcia puis c’est parti pour un périple de 55 km.

Nous découvrons de superbes paysages, suivons la rivière l’Ain, jalonnée de barrages hydro-électriques créant des lacs artificiels aux couleurs bleu-lagon de toute beauté. Au bout de25 km, nous faisons halte au viaduc ferro-routier de Bolozon. Le site, le soleil, et notre horloge interne nous invitent à entamer notre repas froid. Un TER puis un TGV nous saluent ! Nous repartons rassasiés, continuons à pédaler à travers ces paysages vallonnés longeant toujours ces retenues d’eau dans

lesquels de nombreux cygnes paradent en famille. Au bout de notre périple quotidien, pas de bistrot en vue et c’est donc à Moirans, que nous envahissons la terrasse d’un café et levons notre verre à cette merveilleuse journée qui s’est mieux achevée qu’elle n’avait commencé.

Quant à Jean-Louis, Michel et moi, nous sommes repartis effectuer une reconnaissance de terrain préparatoire à la journée du lendemain. Soirée animée, jeux de cartes ou de société, discussions…

A l’heure où j’écris ces lignes, il tombe des cordes ! Que va donner le lendemain ?

JEUDI 04 :Pas de souci majeur à part une batterie pas rechargée parce que Monsieur a oublié celle de Madame (des noms… NON.)Tous sur le parking du Pont de la Pyle. La météo n’est pas aussi enthousiaste que la veille mais la pluie ne devrait arriver qu’en fin de journée ! Nous voilà partis pour une boucle de 45 km autour du lac de Vouglans. Nous passons La Tour de Meix et arrivons à St Christophe. Depuis l’église, nous épousons un magnifique panorama. Un peu d’actualité locale à savoir la bénédiction annuelle des automobilistes par le curé de la paroisse (St Christophe, patrondes automobilistes).Puis c’est Largillay , toujours de sublimes points de vue et arrivons sur Pont de Poite ; nous poursuivons jusqu’au « Gringalet » et décidons de nous restaurer avec vue sur le lac !

Mais le temps commence à changer, des nuages noirs apparaissent ;nous décidons d’activer un peu et par précaution, préparons les équipements de pluie afin qu’ils soient rapidement accessibles au cas où…

Plus que 20 km à parcourir quand nous devons nous arrêter ! Une guêpe qui batifolait parmi nous a eu le coup de foudre pour Joël et lui a témoigné sa passion dard dard … Nous avons attendu pour savoir si notre Don Juan ne faisait pas de réaction allergique. Tout rentre (presque) dans l’ordre : Nous empruntons alors un chemin bien caillouteux (celui que nous sommes allés reconnaître la veille) nous faisant traverser des zones « Natura 2000 » très jolies mais au bout du chemin, nous avons été happés par un orage soudain et violent .Nous n’avons pas eu le temps de nous équiper que nous étions gaugés de la tête aux pieds ; nous ne voyions pas grand-chose ; nous avons parcouru les 3 derniers km sous des trombes d’eau avec quasi impossibilité de nous arrêter.

Enfin, de retour à Moirans, devinez ce que nous avons fait ? OUI ! nous sommes tous passés à la douche !!! ( chaude celle-ci).La soirée a permis à Polo d’arroser ses huitante et une année. Bon anniversaire POLO. Nous en profitons pour faire un bilan du séjour et donner les instructions concernant le départ du lendemain matin.

VENDREDI 05 : Branle bas matinal pour parfaire les bagages, vider les chambres, charger les voitures et régler les questions d’intendance demeurées en suspens. Nous faisons nos adieux à Cyrille. Joël sans sa guêpe, organise une petite séance d’échauffement, çà tombe bien, il fait frisquet ! C’est le

top départ. Nous empruntons la voie verte, passons près du lac de Chalain, nous couvrons, nous découvrons tellement la température est fluctuante. Nous nous dirigeons vers Champagnole par la voie verte PLM et à 3 km de la ville nous empruntons un ancien pont ferroviaire métallique, mouillé,

et c’est Béa qui dérape et s’étale de tout son long suivie par moi-même qui pour l’éviter ai donné un grand coup de guidon me déstabilisant et occasionnant aussi ma chute. Pour moi, pas de bobo mais Béa est dans une mauvaise posture et elle souffre énormément. Les secours sont immédiatement appelés et même pas 10 mn après, l’hélicoptère Dragon 25 de La Veze était sur place ! C’était un heureux hasard qu’il soit là ; aussitôt Béa est prise en charge, diagnostiquée ; une ambulance arrive de Champagnole puis c’est le SAMU 39 qui se pointe. Cà fait du monde ! On a beau critiquer, reconnaissons que nous avons un bon service d’urgences. Il est décidé que Béa serait héliportée jusqu’à Minjoz. Nous avons assisté durant une heure à cette opération de sauvetage avec une forme

de tristesse au fond de nous-mêmes. C’est dommage que cette aventure collective se termine ainsi !!! Mais reprenons du poil de la bête, ne nous laissons pas abattre et mangeons notre repas tiré du sac !!!! Nous décidons de rentrer en réduisant un peu le trajet. Nous finissons tout de même par un verre avant de nous séparer et retour sur Besac.

Michel et moi-même tenons à vous remercier pour votre bonne humeur. Félicitations aussi pour votre attitude lors du sauvetage de Béa, vous êtes restés très discrets et n’avez en rien gêné les secours dans leur action. De notre côté les différents incidents qui se sont produits, seront analysés.

Enfin, pour finir sur une note optimiste, nous souhaitons aussi un bon anniversaire de mariage au couple CONTE ! (49 ans mais ne le dites pas, c’est un secret ) !

A la prochaine …..

Christian